Les soins virtuels facilitent
les rendez-vous de suivi de routine

Après avoir été hospitalisé pendant douze semaines à la suite d’une infection sanguine rare et presque mortelle, Bill Wilkerson ressentait des douleurs et se sentait fatigué, faible et incapable de se déplacer.

Lorsque les médecins dans sa ville natale de Port Hope ont décelé l’infection il y a deux ans, ils ont consulté le Dr Dan Ricciuto, infectiologue au Lakeridge Health, afin de déterminer de quelle bactérie il s’agissait. Après son congé, Bill a été sur les antibiotiques pendant près d’un an et devait se rendre périodiquement à des consultations de routine pour un suivi de son état de santé, mais la seule idée de devoir attendre au cabinet du médecin dans l’état où il était le rendant anxieux.

« À l’époque, l’infection m’avait affaibli et, pendant des semaines, j’étais incapable de marcher. Je ne me voyais pas assis dans une salle à attendre pendant des heures pour une consultation sur un état certes grave, mais pas urgent », d’affirmer Bill.

Le Dr Ricciutto, qui a supervisé son traitement, lui a suggéré de se rencontrer plutôt par la voie de soins virtuels, par vidéoconférence sécurisée mise en place entre le Lakeridge Health et l’hôpital Northumberland Hills (à Cobourg, en Ontario), l’hôpital de la localité où habite Bill.

« Toutes nos réunions se sont déroulées à l’heure convenue et nous avons parlé sur le ton de la conversation du risque particulièrement grave et angoissant avec lequel je devais composer. » Il dit que l’infirmière du côté de Cobourg a également été conciliante et a aidé au bon déroulement des rencontres.

Quelques mois plus tard, l’infection est revenue dans le genou de Bill, l’obligeant à subir une intervention chirurgicale à l’hôpital Sunnybrook de Toronto. Ensuite, il a poursuivi ses consultations vidéo avec le Dr Ricciutto pour un suivi des résultats de la chirurgie, ce qu’il fait encore aujourd’hui.

Bill, qui est le président exécutif de Mental Health International et demeure le seul conseiller civil assermenté auprès de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur les problématiques de santé mentale auxquelles fait face le service national de police, affirme que les consultations virtuelles avec le Dr Ricciutto lui ont permis d’avoir des précisions et du réconfort au cours de son périple de 18 mois.

« Dans mon cas, la dernière chose que je veux, c’est la contrariété et le stress. »